Jeux de langue

Jeux de langue qui au berceau nous sont appris.

T’as pris ?

C’est fini.

Jeux de langue d’adolescence en obsolescence, l’essence même du jeu à deux ou plus, qui augmentent, en station, nos errances, nos erreurs, nos présences, nos bonheurs.

Sans plus tarder, sans trop farder, il faut le dire.avec des mots simples, simplement avec des mots.

Le dire, en rire, sans forcément vouloir en vivre.

Les cris repartent, l’écrit répare.

Jeux de langue donc, d’oc ou d’ailleurs.

Ils sont entrés dans mes phrases comme dans ma vie, présent comme un cadeau, tantôt empoisonné, mi-fugue, mi-raison, tantôt empoissonné, carpe d’étang qui dit « Aime ! ».

Structurer ses phrases comme des puzzles aux pièces mouvantes

Sonné, trébuché, sans autre prix que se griser en amusant.

Quand le son et le sens redondent, la fluidité huileuse s’écoule, la percussion brutale bouscule et la rugosité grinçante fait frémir.

La multiplicité d’évocations enrichies de référence, au-delà du jeu des sonorités, ouvre l’esprit.

La duplicité des vocations défraîchies de déférence, au-delà de ses porosités, couvre le prix.

L’amour du concept, tic du truqueur ; tactique éthique qui pique les cœurs.

Plaisir d’avoir en bouche et de saisir l’ouïe comme l’intellect,

Jusqu’au réflexe, au tic, au TOC, je ponctue finalement, je m’éjecte.

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